Comment détecter les symptomes d’une épilepsie ?

Également appelé mal comitial, l’épilepsie est une affection neurologique qui touche généralement les plus jeunes et les plus âgés. Même si des rare cas existent chez des populations jeunes, ils sont moins fréquents. Caractérisée par une activité électrique anormale du cerveau, l’épilepsie présente différentes formes qui le laissent avoir de nombreux de symptômes. Savoir détecter ces derniers s’avère donc indispensable pour reconnaitre une crise. Partant des contractions musculaires involontaires à des troubles cardiaques, les symptômes de l’épilepsie peuvent conduire à la paralysie voire la mort. Pouvoir les détecter pour faciliter une prise en charge peut donc être salutaire. Plus de détails dans cet article.

Comprendre l’épilepsie pour mieux détecter ses symptômes

Pouvant se manifester durant l’enfance, l’adolescence ou après 65 ans d’âge, l’épilepsie est une affection neurologique qui se traduit en différentes crises responsables de contractions musculaires, de troubles du langage, respiratoires ou moteurs dans le corps. Il est dû à une activité électrique anormale et intense du cerveau. Toutefois, ces crises peuvent survenir chez tout le monde. Mais l’on ne parlera d’épilepsie qu’en cas de crises répétées et de diagnostic apposé par un spécialiste. Le grand nombre de symptomes épilepsie détecté chez le patient est d’ailleurs ce qui permet de prouver qu’il souffre du mal. La symptomatologie polymorphe de la pathologie a d’ailleurs permis de classifier en deux types les crises d’épilepsie. Ainsi, les crises partielles présentent les symptômes les plus observées alors que les crises généralisées font survenir des troubles moteurs et des pertes de connaissances.

Les symptômes à observer en cas d’épilepsie

Les symptômes en cas d’épilepsie sont nombreux. Toutefois, ils sont classifiés suivant les crises généralement observées chez les patients.

Lors des crises partielles.

Ils sont les plus visibles lors d’une crise d’épilepsie.

  • Les membres inférieurs ou supérieurs présentent des contractions musculaires incontrôlées. Ces dernières sont souvent qualifiées de convulsions ou myocloniques.
  • Diverses hallucinations notamment gustatives, visuelles, olfactives ou auditives.
  • Des troubles du langage.
  • Des fourmillements ou picotements dans un ou plusieurs membres du corps.
  • Des troubles du rythme respiratoire ou cardiaque et des fois une hypersalivation.

Dans les crises généralisées.

Les symptômes dans ces cas peuvent psychologiques et ou moteurs.

  • Des pertes totales de connaissances où le patient ne se souvient plus de la crise qu’il vient d’avoir.
  • Des absences psychologiques où le patient perd la notion de l’environnement dans lequel il se trouve.
  • De fortes secousses de l’ensemble du corps : cloniques.
  • Des contractions musculaires intenses mais brèves des membres du corps et qui peuvent provoquer des chutes : myocloniques.
  • Diminution ou perte du tonus musculaire au niveau du cou ou dans tous les muscles pouvant entrainer une chute du patient : atoniques